Les révolutionnaires de 1793 avaient exclu les femmes de l'espace public.
Le Code civil de 1804 avait institué les femmes mariées en mineures, dépendantes
de leurs maris. Les républicains de 1848 les remettent à leur place « naturelle » de mères,
gardiennes du foyer. Elles passent du statut de femmes actrices des révolutions
populaires, à l'allégorie féminine qui incarne la République :
la Marianne. |
En 1848, la voix des femmes est encore peu entendue. Exclues du champ civique (le suffrage universel acquis sous la IIe République est exclusivement masculin), elles sont, au plan des droits civils, placées sous une tutelle masculine, exercée par le père ou l'époux. C'est contre cette double dépendance, et pour voir enfin consacrée l'égalité juridique entre les sexes, qu'œuvreront les féministes. |
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Couplet 4
Couplet 5 |